Espèces envahissantes
Sentinelle, outil de détection des espèces envahissantes
Sentinelle est l’outil de détection des espèces exotiques envahissantes du ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques du gouvernement du Québec. Sentinelle permet de faire et de consulter les signalements des plantes et des animaux exotiques envahissants.
Aussi, vous trouverez sur le site du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs des informations sur les espèces envahissantes
Documents de référence
Attention aux plantes nuisibles
Comment reconnaître la berce du Caucase?
- Plante géante de 2 à 5 m de hauteur
- Feuilles divisées d’une à trois feuilles plus petites, profondément découpées et pointues de 1,5 m de largeur et 3 m de longueur
- Fleurs blanches poussant sur une même tige formant des ensembles de fleurs de forme arrondie appelées ombelles de 25 à 50 cm de diamètre
- Tige de 4 à 10 cm de diamètre recouverte de poils blancs rudes présentant de nombreuses taches de rouge framboise à violet
- Grandes colonies denses se dispersant rapidement et occupant parfois de grandes superficies
Où pousse la berce du Caucase?
- Dans les milieux frais et humides
- Sur les terrains vagues
- Dans les prés et les champs
- Le long des cours d’eau et des fossés, sur les rives et les berges
- Le long des routes, des sentiers et des voies ferrées
Symptômes
La sève de la berce du Caucase contient des substances toxiques qui sont activées par les rayons du soleil et aussi par les rayons UV artificiels. L’exposition à la lumière cause une inflammation de la peau qui est entrée en contact avec la sève de la berce du Caucase. Cette inflammation se caractérise par :
- une rougeur et une enflure de la peau;
- des cloques et des ampoules;
- des brûlures superficielles ou plus graves (de premier ou de deuxième degré).
Que faire lorsqu’on entre en contact avec la berce du Caucase?
Consultez la page Web Brûlures causées par la berce du Caucase du Portail santé mieux-être du gouvernement du Québec.
Comment éliminer la berce du Caucase?
Consultez les pages Web Reconnaître et éliminer la berce du Caucase du Portail santé mieux-être du gouvernement du Québec et sur le site web du MDDELCC.
Comment signaler la berce du Caucase dans votre environnement?
Remplissez le formulaire disponible sur le site du ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques.
Renseignements
Pour toute question portant sur la santé, contactez Info-Santé 8-1-1. Pour signaler la présence de la berce du Caucase sur le territoire ou pour toute autre question, consultez les références suivantes :
- Espace pour la vie Montréal (jardin botanique), Berce du Caucase
- Ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (CEDDLCC) du Québec, Berce du Caucase
- Portail santé mieux-être du gouvernement du Québec, Reconnaître et éliminer la berce du Caucase et Brûlures causées par la berce du Caucase
Il est important de ne pas confondre la berce du Caucase avec la berce laineuse. Pour en savoir plus, consultez en ligne le document identification de la berce du Caucase du ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC) du Québec.
Comment reconnaître l’herbe à poux?
- Hauteur de 5 cm à 1,5 m
- Feuilles dentelées vert gris qui ressemblent à celles de la carotte
- Tige poilue verte ou parfois rougeâtre
- Fleurs en grappes au bout des tiges
- Racines peu profondes
- La plante de l’herbe à poux ne présente aucun danger au contact avec la peau.
Où pousse l’herbe à poux
L’herbe à poux pousse dans des sols plus pauvres, mais difficilement dans les pelouses fournies et fertiles. Elle se retrouve :
- en bordure des rues et des trottoirs (ex. : terre-pleins);
- sur des terrains vagues;
- sur les terrains en construction;
- sur les terrains servant de dépôts à neige.
Allergie à l’herbe à poux
- En Outaouais, une personne sur huit (12,6 %) souffre d’allergies causées par la présence de pollen dans l’air.
- L’allergie au pollen de l’herbe à poux est communément appelée rhume des foins.
- Pour plus de renseignements sur le rhume des foins, ses symptômes et comment faire pour les réduire, consultez la page Rhinite saisonnière (rhume des foins) du Portail santé mieux-être.
Que faire pour éliminer l’herbe à poux?
- Sur les petits terrains, arrachez le plant d’herbe à poux avec ses racines à la mi-juillet. Vous pouvez l’arracher à la main ou en déracinant le plant avec un outil de jardinage, par exemple une binette. Mettez le plant dans la collecte des matières compostables. Arrachez les plants chaque année, car il est fort probable qu’une graine présente dans le sol puisse germer au printemps.
- Sur les terrains plus grands, tondez la plante à la mi-juillet et la mi-août.
- Aux endroits où il n’y a pas de pelouse, utilisez du paillis ou des plantes couvre-sol. Améliorez la qualité du sol avec du compost ou de l’engrais et ensemencez le terrain ou plantez-y d’autres végétaux comme le trèfle blanc.
Que fait la Municipalité?
Fauchage à la mi-juillet et à la mi-août, voir section Info-Travaux
Comment reconnaître l’herbe à puce?
- Hauteur de 20 cm à 1 m sous sa forme rampante (la plus commune)
- Trois feuilles ovale mesurant, pour les plus petites, 2 X 5 cm et pour les grandes, jusqu’à 16 X 20 cm. Feuilles lustrées rougeâtres en avril et en mai, vertes en juin et en juillet, jaunes, oranges, rouges ou brunes en automne
- Fleurs de blanchâtres à verdâtres en juin et juillet
- Fruits ronds de la taille d’un pois de verts à blancs en grappes
- Forme de grandes colonies
Où peut-on la trouver?
- au soleil ou à l’ombre;
- à l’orée ou à la lisière des boisés;
- sur les terrains en vagues;
- le long des routes et des voies ferrées;
- sur les berges des cours d’eau
Symptômes et que faire ?
- Le contact avec la sève de cette plante peut provoquer une réaction cutanée de type allergique qui comprend de la rougeur, de l’enflure de la peau, la formation de cloques et une vive démangeaison. Ces symptômes disparaissent de 7 à 15 jours après leur apparition.
- Laver le plus rapidement possible toutes les régions exposées – sans oublier le dessous des ongles – au savon et à l’eau froide. Les animaux de compagnie doivent aussi être lavés. Une réaction allergique est possible même si vous avez lavé votre peau; toutefois, elle sera moins grave.
- Porter des gants en vinyle résistant et laver les vêtements et les objets contaminés plusieurs fois à l’eau chaude savonneuse, puis les suspendre à l’extérieur pendant plusieurs jours.
Que faire pour éliminer l’herbe à puce?
- Portez toujours des gants et des vêtements qui permettent d’éviter tout contact cutané avec la sève de la plante lorsque vous travaillez à proximité ou dans des sites où pousse l’herbe à puce. Il est important de bien se protéger lors de ces opérations et de nettoyer adéquatement les vêtements et les outils utilisés.
- Arracher la plante, déterrer les racines et les enlever. Travailler le sol fréquemment pour réduire le nombre de repousses. Ramasser les plantes ou les parties de plantes mortes tombées sur le sol au cas où des graines seraient encore fixées aux tiges.
- Étouffer l’herbe à puce en la recouvrant d’un vieux tapis, d’un épais plastique noir ou d’un autre matériel durable pendant au moins un an. Prendre soin de couvrir le sol jusqu’à 2 m autour du plant.
Que fait la Municipalité?
La ville intervient uniquement dans les parcs et espaces verts.
Le myriophylle à épi est une plante aquatique envahissante qui, pour nos lacs, est l’équivalent d’une espèce extra-terrestre extrêmement agressive… sans ennemi naturel. Cette plante vivace originaire d’Europe, d’Asie et d’Afrique du Nord s’adapte facilement à tous les milieux (lacs, étangs, rivières, milieux humides) et à toutes les conditions, pousse sous l’eau à des profondeurs pouvant aller jusqu’à dix mètres, connaît une croissance rapide qui débute tôt au printemps (dès que la température de l’eau atteint 15 degrés), se répand très vite et forme des herbiers denses (300 tiges par mètre carré!) aussi bien sous l’eau qu’en surface, ou elle s’étale en tapis.
Un ennemi redoutable
Alors, le myriophylle à épi, en formant de grandes colonies, rivalise avec les plantes indigènes pour la lumière et les nutriments et réduit la biodiversité. En tapis, cette plante bloque les rayons du soleil et cause du tort aux autres plantes, et elle favorise la prolifération des moustiques. Elle nuit aux activités récréatives comme la navigation de plaisance (en s’enroulant autour des hélices), la pêche (lancez votre ligne à l’eau et vous attraperez…des tas de myriophylle!), le ski nautique (pour des raisons évidentes) et, bien sûr la baignade.
Son arme secrète : le myriophylle se multiplie extrêmement facilement, car son principal mode de reproduction est le bouturage, c’est-à-dire la fragmentation de la tige. Autrement dit, si vous passez dans une colonie de myriophylle à épi en bateau de plaisance et que l’hélice du moteur sectionne les tiges en mille morceaux, vous obtiendrez mille nouveaux plants. Chaque petit fragment de la plante peut former de nouvelles racines et aller s’implanter ailleurs. C’est ce qui rend cet envahisseur extrêmement difficile à contrôler et à éliminer. Même mort (car le myriophylle meurt chaque année lorsque les températures hivernales arrivent) cette plante exotique continue de nuire: elle se dépose sur le fond où elle se décompose en utilisant l’oxygène dissous dans l’eau, ce qui contribue à diminuer la concentration en oxygène du lac. Cet appauvrissement en oxygène peut causer la mort de certaines espèces de poisson et réduire encore la biodiversité. Ce facteur, combiné au fait que les peuplements denses de myriophylle mènent à l’élimination naturelle des autres espèces de plantes aquatiques indigènes associées à la présence de plusieurs espèces fauniques, a un impact bien réel sur l’environnement.
Pourquoi devrions-nous nous donner la peine de tenter de l’éradiquer ?
Posez la question aux riverains de lacs contaminés : dommageable pour l’environnement, la présence de myriophylle dans un lac est désagréable pour la vue et pour les activités récréatives, néfaste pour le tourisme et la villégiature, et elle réduit aussi la valeur des propriétés. Les associations de riverains de lac contaminés vous le diront : mieux vaut prévenir que guérir. En effet, une fois le myriophylle à épi installé, il est pratiquement impossible de l’empêcher de se propager. Il existe bien sûr un arsenal de moyens pour lutter contre le myriophylle, allant de l’arrachage manuel par des plongeurs à l’arrachage avec aspiration, en passant par l’installation au fond de l’eau de bâches en toile de jute ou en géotextile. Dans tous les cas, il s’agit d’opérations coûteuses et toujours à recommencer, puisque la repousse du myriophylle est, rappelons-le, très rapide. On dit qu’il n’existe pas de moyen pour éliminer le myriophylle à épi et que les méthodes qui existent ne peuvent que ralentir son expansion.
Mieux vaut prévenir que guérir
Au départ, il faut donc connaître son principal moyen de dissémination, pour l’éviter. Et le grand coupable est… la circulation des bateaux entre les lacs ! Il y a bien sûr d’autres sources de contamination, mais celle-là est de loin la plus importante.
Par ailleurs, aux endroits où le myriophylle est déjà installé, il faut veiller à ne pas créer des conditions qui favoriseront sa prolifération :
- on doit donc éviter de naviguer en eaux peu profondes, là où l’hélice des moteurs pourrait sectionner les tiges,
- éviter aussi de répandre des engrais pour pelouse qui se retrouveront dans le lac et, bien entendu,
- s’assurer d’avoir un système septique conforme aux normes environnementales.
Quelques vecteurs de contamination par le myriophylle à épi
- Les plaisanciers (bateaux, chaloupes, canots, kayaks, moto marines, etc.)
- Les hydravions
- Les pêcheurs et les chasseurs (bateaux, équipements de pêche et de chasse, seaux d’appâts, eau des viviers)
- Les jardins d’eau en horticulture
- Les oiseaux aquatiques (ex. : canards)
Comment reconnaître le panais sauvage?
- De 50 à 150 cm de hauteur
- Feuilles au contour dentelé semblables à celles du céleri
- Fleurs vert jaune à cinq pétales, petites, réunies en parasol de 10 à 20 cm de diamètre, de mai à la fin de l’automne
- Tige verte de 2,5 cm d’épaisseur
- Graines rondes, plates et brunes
Le panais sauvage est une plante qui dégage une odeur distinctive de panais.
Où pousse le panais sauvage?
Cette plante, qui tolère l’ombre, mais préfère les milieux ensoleillés, se retrouve :
- sur les terrains vagues;
- dans les prairies, les champs et les pâturages;
- dans les fossés le long des routes;
- près des emprises de chemin de fer.
Symptômes
Le panais sauvage peut incommoder certaines personnes plus que d’autres si elles ont une plus grande sensibilité à la sève de la plante.
Quand la tige est cassée ou que la personne est en contact avec la plante, l’exposition à la sève peut causer des éruptions cutanées sévères, des ampoules ou des brûlures causant des cicatrices brunes qui peuvent persister plusieurs années.
Que faire lorsqu’on entre en contact avec le panais sauvage?
Lorsqu’il y a contact avec la peau ou les vêtements, il faut bien nettoyer avec de l’eau froide et du savon, puis rincer abondamment à l’eau.
Comment éliminer le panais sauvage?
La meilleure façon de limiter la propagation des plantes de panais sauvage est de les enlever.
- Protéger toutes les parties de son corps; porter des lunettes pour protéger ses yeux, une combinaison de travail, des gants et des bottes de caoutchouc.
- L’arracher en retirant la plus grande partie possible de la racine pivotante à l’aide d’une pelle ronde, d’une bêche ou d’un couteau à long manche. Le meilleur moment est au printemps lorsque le sol est humide, après une période de pluie ou de sécheresse, quand les racines ont rapetissé. Il faudra par la suite faire un suivi régulier pour retirer toute repousse. Si on creuse pour enlever le panais sauvage, utiliser une pelle étroite, une bêche ou un déplantoir pour amollir la terre et déraciner la plante. Jeter la plante aux ordures ménagères.
- L’étouffer en couvrant la zone infestée d’une toile géotextile après avoir coupé les racines et les tiges afin d’entraver les repousses.
- Faucher ou tondre les grandes superficies entre la fin de juin et le début de juillet avant que la plante ne fleurisse et que n’apparaissent les graines. Faucher plus tard pourrait propager les graines.
- Une fois le contrôle effectué, laver vigoureusement vos outils, vos bottes et vos gants avec du savon, de l’eau et une brosse à récurer, puis enlever les vêtements et les gants en les retournant à l’envers.
Renseignements
Pour toute question portant sur la santé, contactez Info-Santé 8-1-1. Pour plus d’informations, consultez les références suivantes :
- Bureau de santé de l’est de l’Ontario, Panais sauvage
- Ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et des Affaires rurales de l’Ontario, Les mauvaises herbes de l’Ontario : panais sauvage
Comment reconnaître la renouée du Japon?
- Hauteur : de 75 cm à 3 m (croissance très rapide)
- Tige : ronde, souvent tachetée de rouge-violet, lisse, creuse et noueuse, semblable à celle du bambou, de 1 à 2 cm de diamètre
- Feuille : base carrée, bout en pointe effilée, large de 5 à 12 cm et longue de 7 à 15 cm
- Fleurs : de juillet à septembre, nombreuses petites fleurs blanc crème réunies en grappes présentant la forme de gouttes d’eau
Comment éliminer la renouée du Japon de son terrain?
- Couper les tiges au ras du sol;
- Ramasser tous les résidus de coupe, les mettre dans des sacs à ordures et en disposer lors de la collecte des déchets;
- Nettoyer les outils utilisés après l’intervention.
- Injecter une solution saline dans le sol ou saupoudrer une grande quantité de sel sur le sol.
- Répéter trois fois pendant l’été et l’été suivant.
Indice de la qualité de l’air
Vous pouvez consulter la page de l’indice de la qualité de l’air du MDDELCC pour connaître la valeur actuelle et l’évolution récente de cet indice dans une région ou un secteur donnés.
Pour plus de renseignements
Ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Changements climatiques
- conseils pour éviter d’introduire et de propager des espèces exotiques envahissantes, ainsi que des clés d’identification des plantes exotiques envahissantes et des plantes indigènes (dont certains myriophylles) similaires.
- Sentinelle : outil de détection et de signalement des espèces exotiques envahissantes
- Une capsule Web intitulée 5 étapes pour protéger son lac :