QUI FAIT QUOI?
Le territoire de la Municipalité de La Pêche est vaste, pas moins de 615,59 km2 ! Il en va de même que son réseau routier ! Certaines voies de circulation sont dites municipales, d’autres, privées et certaines, sont provinciales à la charge du Ministère des Transports et de la Mobilité durable.
LE RÉSEAU MUNICIPAL
Les routes, rues et chemins municipaux sont identifiés à l’aide d’affiches vertes. Le réseau routier municipal fait 280 km, dont 135 km en asphalte et 145 km en gravier. La Municipalité gère l’amélioration et l’entretien de ces voies publiques et peut adopter des règlements en matière d’accès, de circulation, de sécurité routière, d’usage, d’excavation, de construction ou d’empiètement, entre autres.
LE RÉSEAU PRIVÉ
Les chemins privés sont identifiés à l’aide d’affiches rouges. L’entretien de ces chemins relève entièrement de la responsabilité du ou des propriétaires.
Habitez-vous sur un chemin privé ? Saviez-vous que votre chemin se doit d’être dégagé de façon qu’un véhicule d’urgence ainsi qu’un camion à ordures puissent y circuler efficacement et rapidement ?
Évitez de prolonger les délais d’intervention des services d’urgence ou du service de collectes des matières résiduelles !
Pour y remédier :
- Procédez à un débroussaillage et au nettoyage des abords de votre chemin de façon qu’il y ait une hauteur de dégagement d’au moins 4 mètres (par rapport aux fils électriques, lignes téléphoniques, branches d’arbres, etc.) et une largeur de dégagement d’au moins 4,5 m (pour la partie carrossable) ;
- Maintenez la surface carrossable en bon état en tout temps ;
- Assurez-vous qu’il comporte une aire permettant d’opérer un demi-tour pour chaque partie en impasse de plus de 90 m de longueur ;
- Reliez le chemin privé à une voie de circulation publique.
Si vous souhaitez faire entretenir le chemin par la Municipalité durant la saison hivernale, veuillez noter que la date limite pour faire votre demande d’entretien à la Municipalité est le 1er septembre.
Pour la saison estivale, la date limite pour faire votre demande d’entretien est le 1er mars.
Quatre éléments clés sont à retenir :
- Une majorité de propriétaires (actuellement 50 %, plus un) doivent signifier par écrit leur accord ; ce seuil minimal sera appelé à changer pour préférablement viser l’obtention d’au moins 60 % des signatures de propriétaires.
- Dans le cas où il y aurait plus d’un propriétaire pour le même immeuble, seulement une signature par immeuble sera acceptée. Les propriétaires de plusieurs immeubles sur une même voie privée sont considérés comme un seul propriétaire et n’ont droit qu’à une seule signature par voie privée.
- Pour être admissible à une demande d’entretien d’un chemin privé, certains critères doivent être respectés. Vous pouvez vous référer à l’article 3 du règlement 15-690 pour connaître lesdits critères.
- L’autorisation du propriétaire ou des propriétaires de l’immeuble sur lequel se trouvent toutes les composantes de la voie privée est obligatoire.
Pour présenter une demande, veuillez remplir le formulaire prévu à cet effet disponible au bureau municipal.
Documents de référence :
La Municipalité s’est dotée, en 2012, d’une procédure de municipalisation de chemins privés que vous pouvez consulter.
LE RÉSEAU PROVINCIAL
Les routes, rues et chemins provinciaux relèvent du gouvernement, plus particulièrement du Ministère des Transports et de la Mobilité durable (MTQ). Les routes à la charge du MTQ sont les suivantes :
- Route 366
- Route 105
- Autoroute 5
- Chemin d’Eardley
- Chemin Edelweiss (366)
- Chemin Lionel-Beausoleil
- Chemin Pontbriand (366)
- Route Principale Est (366)
- Route Principale Ouest (366)
- Chemin de Sainte-Cécile-de-Masham (366)
Pour formuler une plainte, obtenir de l’information ou consulter l’état du réseau routier, composez le 5-1-1, ou visitez le site web Québec 511.
État du réseau routier :
TRAVAUX ROUTIERS
Chaque année, le Service des travaux publics s’occupe de l’entretien des nombreuses infrastructures municipales, soit par son personnel ou par des contrats de sous-traitance. Durant la saison estivale, les travaux portent essentiellement sur le nettoyage des fossés, le remplacement de ponceaux désuets, la pulvérisation de chaussée, du rechargement granulaire de même que le pavage de certains chemins municipaux.
Nids-de-poule
Les nids-de-poule sont principalement causés par le gel et le dégel, un phénomène récurrent et inévitable au printemps. Les nids-de-poule se forment lorsque de l’eau s’infiltre sous la chaussée et dans les fissures quand le temps se réchauffe, puis gèle en augmentant de volume quand la température refroidit. Ensuite, lorsqu’il se produit un redoux, la glace qui s’est formée sous la route fond, ce qui crée un trou et déstabilise le matériel qui supporte la chaussée.
Malheureusement, comme les périodes de gel et de dégel se succèdent, au printemps, beaucoup de nids-de-poule réapparaissent malgré tous les efforts faits pour les combler. Il faut donc faire preuve de patience et attendre que la fonte soit terminée pour que les routes retrouvent leur stabilité !
La réparation des nids-de-poule s’effectue de deux façons : la première consiste à colmater les trous avec de l’asphalte froid en urgence ; la deuxième utilise de l’asphalte chaud pour un effet à plus long terme. Cependant, pour pouvoir réparer la chaussée avec de l’asphalte chaud, il faut qu’elle soit sèche.
Vous voulez signaler la présence de trous ou de fissures ? Faites une requête à travers le portail citoyen Voilà !.
LES OPÉRATIONS DE DÉNEIGEMENT
Afin de rendre les rues plus sécuritaires par l’absence d’amoncellements de neige devant les habitations et commerces et réduire les risques d’accident :
- Évitez d’entasser, d’accumuler, de déposer, de pousser ou de souffler de la neige dans la partie de la rue destinée à la circulation automobile ainsi que sur les trottoirs entretenus par la Municipalité ;
- Veuillez déposer vos bacs de poubelle et de recyclage devant votre entrée aux abords de la rue, et non dans la rue, le jour de la collecte. Cela permettra également de prévenir les dégâts causés par des ordures entraînées par les véhicules de déneigement.
Finalement, notez qu’il est interdit de stationner des véhicules dans les rues de minuit à 7 h du matin, du 15 novembre au 1er avril.
DEMANDE DE PERMIS POUR UNE ENTRÉE CHARRETIÈRE
Le service des travaux publics émet les permis pour les entrées charretières. L’entrée charretière s’agit de l’abaissement aménagé entre la voie publique et une propriété privée permettant le passage des véhicules et l’accès à la propriété. Voici les étapes pour obtenir un permis pour l’entrée charretière:
-Remplir et envoyer le formulaire pour la demande d’entrée, incluant un plan démontrant l’emplacement de l’entrée projetée. Le formulaire peut être acheminé à: [email protected]. Il sera aussi important d’identifier l’emplacement par des piquets;
-Le service des travaux publics effectue une visite des lieux;
-Le permis est émis;
-Paiement du permis au coût de 20.00 $ et remise du permis au citoyen;
-Le citoyen peut procéder à l’installation de son entrée/ponceau selon les recommandations du service;
-Le citoyen avise la Municipalité lorsque les travaux sont complétés.
N.B. Tout propriétaire doit obtenir un permis de construction lors de l’implantation d’une entrée et d’un ponceau sur tout chemin dans la Municipalité sauf pour les chemins étant sous la juridiction du Ministère des Transports et de la Mobilité durable du Québec.
Document de référence
LE PLAN QUINQUENNAL
Un Plan quinquennal de réfection et d’entretien du réseau routier municipal est un outil de gestion qui a pour objectif de prioriser et planifier les travaux routiers majeurs (comme les corrections, les améliorations et les nouvelles constructions) à effectuer au cours des cinq prochaines années. Les travaux mineurs (balayage, lignage, nivelage, nids-de-poule, rechargement, déneigement, épandage d’abat-poussière) restent, quant à eux, toujours planifiés et réalisés annuellement.
Le plan quinquennal sera élaboré en considérant ce qui suit :
• la classification des routes,
• l’inventaire des routes qui nécessitent des travaux majeurs,
• la priorisation de ces travaux selon l’état et la classification des routes,
• les revenus de la Municipalité, les modes de financement et de réalisation des travaux.
La démarche d’élaboration du plan quinquennal se base sur le modèle que le MAMOT a développé pour permettre aux MRC et municipalités de planifier stratégiquement la réfection des routes sur leurs territoires. La première étape à laquelle l’équipe du Service des travaux publics s’est penchée ces derniers mois est celle de la classification fonctionnelle des chemins municipaux.
Pour La Pêche, cette classification porte sur 160 chemins municipaux totalisant 275 km de route. Elle exclut les chemins privés et les routes provinciales du ministère des Transports (l’autoroute 5, la route 366, la route 105, le chemin Lionel-Beausoleil et le chemin d’Eardley) puisqu’ils ne sont pas du ressort de la Municipalité.
La classification fonctionnelle des chemins municipaux consiste à attribuer un niveau stratégique aux chemins en se basant sur des éléments comme le débit de circulation, le nombre de résidences desservies et l’accès aux différents secteurs de la municipalité. Pour La Pêche, quatre classes de chemins municipaux ont été retenues. Il est important de noter qu’un même chemin peut avoir des segments de différentes classes (voir exemple du chemin du lac Bernard plus bas).
La voie artérielle
La voie artérielle (ou artère) sert de voie de passage à travers différents secteurs de la municipalité et est caractérisée par un débit élevé de circulation. À La Pêche, la majorité des voies artérielles sont provinciales et hors de notre juridiction. Toutefois, un bon exemple d’une artère municipale est le chemin Cléo-Fournier. Ce chemin traverse plusieurs secteurs et permet aux automobilistes de rejoindre la route 366 au sud et le chemin du Lac-Sinclair au nord. Un autre exemple est la combinaison des chemins Riverside et de la Vallée-de-Wakefield, entre la jonction de l’autoroute 5 et la route 105. Cette artère municipale est empruntée par des milliers d’usagers chaque année.
La voie collectrice de niveau 1
La collectrice de niveau 1 peut soit relier deux artérielles entre elles, soit être une voie de circulation qui draine vers une artérielle l’ensemble (ou la grande majorité) d’un secteur résidentiel ou d’une agglomération. Des exemples du premier cas sont les chemins de la Beurrerie et des Érables qui relient le cœur de Ste-Cécile-de-Masham jusqu’à la route 105, à la frontière des municipalités de Low et La Pêche. Des exemples du deuxième cas sont les chemins du Lac-Sinclair et le segment sud du chemin du Lac Bernard (entre le chemin des Érables et Kalalla).
La voie collectrice de niveau 2
La collectrice de niveau 2 peut soit être une voie secondaire qui draine un secteur résidentiel ou une agglomération vers une artérielle ou une collectrice de niveau 1, soit être une voie qui mène à un lieu d’intérêt (école, auberge, parc, hôpital, etc.). Des exemples du premier cas sont les chemins des Amoureux, Kalalla et le segment nord du chemin du Lac Bernard. Dans le deuxième cas, nous pouvons citer le chemin Sincennes qui mène au lac La Pêche sur le territoire de la Commission de la capitale nationale (CCN), ou le chemin Burnside qui mène à l’hôpital mémorial de Wakefield et au centre de ski Vorlage.
La voie locale
Contrairement aux artères et aux collectrices, la voie locale est utilisée presque uniquement par des citoyens qui habitent le chemin en question. Des exemples de voies locales sont les chemins des projets du Havre, Labelle et Biron, ou des chemins tels que Murray-Fortin ou Burnthill.
À la suite de la classification fonctionnelle des chemins municipaux qui a permis de les catégoriser en quatre classes différentes (voie artérielle, voie collectrice de type 1, voie collectrice de type 2, et voie locale) selon leur débit de circulation, le nombre de résidences desservies et l’accès aux différents secteurs de la municipalité, la prochaine étape était l’inventaire du réseau et à la vérification de son état. Ces opérations permettront de compléter les données à avoir en main afin de planifier de façon réfléchie l’entretien et la réfection du réseau routier pour les cinq prochaines années.
L’inventaire du réseau
L’inventaire réalisé en interne a permis de faire un portrait du réseau routier dans son ensemble. Inventorier le réseau implique de répertorier tous les chemins municipaux, leur longueur, déterminer le nombre de kilomètres en gravier, le nombre de kilomètres en asphalte ou en traitement de surface (T.S. – mélange de pierres concassées avec une couche de bitume). Les 160 chemins municipaux du territoire totalisent 275 km de route et peuvent être répartis selon leur classe. Il en résulte le tableau synthèse suivant :
L’évaluation du réseau
Par la suite et selon une méthodologie de gradation interne élaborée par une firme de consultant, chaque chemin a fait l’objet d’une inspection permettant de vérifier son état, sur toute sa longueur. Les chemins sont alors cotés A, B, C ou D selon leur niveau de dégradation, D étant le plus abîmé : Les cotes sont définies comme suit :
- Cote A : voie ne nécessitant aucune intervention de réfection sur l’ensemble de ses tronçons;
- Cote B : voie majoritairement en bon état et nécessitant quelques interventions pour sa remise en état, notamment en matière de rechargement ou pavage de la surface de roulement et d’amélioration du drainage;
- Cote C : voie nécessitant une reconstruction partielle de ses fondations et / ou de sa surface de roulement sur quelques tronçons;
- Cote D : voie nécessitant une reconstruction complète de ses fondations et / ou surface de roulement sur l’ensemble de sa longueur.
Lorsqu’on analyse le graphique ci-contre, on note que la majorité des collectrices de type 1 et 2 sont cotées C, de même que près de la moitié des voies locales. Mais il faut également prendre en compte que dans bien des cas, une seule intervention sur une route peut faire changer la donne. Les voies artérielles, elles, sont majoritairement en bon état.